Depuis quelques années, M. Gino Carrier artiste peintre de Saint-Raymond travaille à une œuvre historique imaginative sur l’histoire de Saint-Raymond des années 1842 à 1952. L’œuvre ne pourra pas être exposé comme M. Carrier le désirait sur le mur de l’aréna de Saint-Raymond puisqu’elle n’a pas été approuvé par un historien, ni par la nation Huronne-Wendate. La nation Huronne-Wendate occupant le territoire lors de la fondation de la ville.
M. Gino Carrrier s’est donc présenté lors de la dernière séance du conseil de ville de Saint-Raymond pour recevoir une explication du refus du conseil de ville. Il a même réitéré son désir de voir son œuvre imaginative des débuts de la fondation de la ville exposé à Saint-Raymond. « À la demande de l’ancien conseil, sous l’égide de M. Daniel Dion, maire, une place d’honneur devait être fait pour les première nations qui habitaient le territoire. » A tenu à souligner M. Gino Carrier.
L’artiste souligne que son œuvre est une marque d’affection pour les Premières Nations.
Pour M. Gino Carrier, son œuvre est un témoignage d’affection envers nos ancêtres de la première heure soit les huron-wendates. M. Carrier a tenu à souligner qu’il n’avait jamais signer d’entente avec aucun conseil de ville. Son œuvre lui appartient. Le maire Claude Duplain, a quand même tenu à souligner que tous les deux soit M. Carrier et la Ville de Saint-Raymond ont reçu une lettre de non-appui à l’œuvre de la part de la nation Huron-Wendate. Le conseil a tenu aussi à clarifier que M. Carrier a reçu une somme de 18 000$ du Conseil des Arts et des Lettres du Québec, ce qui est une somme non négligeable.
Le maire, Claude Duplain, fait l’heure juste dans le dossier.
Le maire a relu une entente non signée qui devait être faite entre M. Carrier et la ville de Saint-Raymond en ce qui concerne l’œuvre. « Nous n’avons aucune entente. C’est mon œuvre. Il y a eu de l’ingérence. » de signifier M. Carrier au maire.
« Dans un respect mutuel, nous vous avons dit que la toile par rapport à ce que vous parlez quand vous parlez d’historique, nous vous avons dit plusieurs fois et je vous le répète, il faudra que la toile soit entérinée par la nation huronne. Vous avez reçu une lettre que j’ai copie comme quoi que la toile n’est pas entérinée par la nation huron-wendate. La Nation huron-Wendate n’approuve pas votre murale. Par respect pour la nation huronne-wendate qui sont ici bien avant nous, on vous a répondu que nous mettons un terme à notre entente. Entente que vous dites ne pas avoir signée. » De dire le maire, Claude Duplain.
Le maire, Claude Duplain, a tenu à répéter plusieurs fois à toute l’assemblée : « Ça c’est pour moi, c’est primordiale en tant que maire, le respect de la nation huronne wendate qui n’approuve pas votre murale. Donc elle ne sera pas là ou elle devait être. »